L’île de Djerba est située dans le golfe de Gabès, au large des côtes tunisiennes. Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2023, sous le nom de “Djerba : témoignage d’un mode d’occupation d’un territoire insulaire”. Ce bien en série comprend 24 monuments, répartis sur toute l’île, qui illustrent la manière dont les populations locales ont adapté leur mode de vie aux conditions et à leur environnement naturel pauvre en eau1.

Parmi ces monuments, on trouve des mosquées, des synagogues, des églises, des forts et des sites archéologiques, qui témoignent de la diversité culturelle et religieuse de l’île, ainsi que de son histoire millénaire. Voici quelques exemples de sites sélectionnés par l’Unesco :

  • La mosquée Ouelhi, datant du IXe siècle, qui est la plus ancienne mosquée de l’île et un exemple de l’architecture ibadite.
  • La mosquée El May, datant du XIe siècle, qui est la plus grande mosquée de l’île et un lieu de pèlerinage pour les musulmans.
  • La mosquée Sidi Jmour, datant du XIIIe siècle, qui est située sur le point le plus élevé de l’île et qui offre une vue panoramique sur la mer.
  • La mosquée El Kebir, datant du XIVe siècle, qui est la plus imposante mosquée de l’île et qui présente une façade ornée de motifs géométriques.
  • La mosquée Sidi Zitouni, datant du XVe siècle, qui est la plus élégante mosquée de l’île et qui possède un minaret octogonal unique.
  • La mosquée Sidi Brahim, datant du XVIe siècle, qui est la plus mystérieuse mosquée de l’île et qui abrite le tombeau d’un saint vénéré.
  • La mosquée Sidi Yati, datant du XVIIe siècle, qui est la plus isolée mosquée de l’île et qui se trouve au milieu d’un désert de sable.
  • La mosquée Sidi Ghrib, datant du XVIIIe siècle, qui est la plus colorée mosquée de l’île et qui affiche une décoration florale et animale.
  • La mosquée Sidi Saad, datant du XIXe siècle, qui est la plus moderne mosquée de l’île et qui intègre des éléments de style néo-mauresque.
  • La synagogue de la Ghriba, datant du VIe siècle, qui est la plus ancienne synagogue d’Afrique et un lieu de pèlerinage pour les juifs.
  • La synagogue de la Hara Seghira, datant du XVIIe siècle, qui est la plus petite synagogue de l’île et qui conserve des manuscrits hébraïques précieux.
  • La synagogue de la Hara Kebira, datant du XVIIIe siècle, qui est la plus grande synagogue de l’île et qui présente une architecture typique des maisons djerbiennes.
  • L’église Saint-Joseph, datant du XIXe siècle, qui est la plus ancienne église de l’île et qui témoigne de la présence des chrétiens.
  • L’église Notre-Dame de l’Assomption, datant du XXe siècle, qui est la plus récente église de l’île et qui arbore un style néo-gothique.
  • Le fort Borj El Kebir, datant du XVIe siècle, qui est le plus important monument historique de l’île et qui fut construit par les Ottomans pour se défendre contre les attaques espagnoles.
  • Le fort Borj El Ghazi Mustapha, datant du XVIIe siècle, qui est le plus beau monument historique de l’île et qui fut érigé par les Ottomans pour honorer un de leurs pachas.
  • Le fort Borj El Haj Ali, datant du XVIIIe siècle, qui est le plus discret monument historique de l’île et qui fut édifié par les Ottomans pour surveiller la côte sud.
  • Le fort Borj El Kastil, datant du XIXe siècle, qui est le plus méconnu monument historique de l’île et qui fut bâti par les Ottomans pour contrôler la côte nord.
  • Le site archéologique de Meninx, datant du IVe siècle av. J.-C., qui est le plus ancien site archéologique de l’île et qui fut la capitale de la province romaine de Tripolitaine.
  • Le site archéologique de Zammour, datant du IIe siècle av. J.-C., qui est le plus intéressant site archéologique de l’île et qui fut un centre commercial et religieux de la civilisation punique.
  • Le site archéologique de Henchir El Kantara, datant du Ier siècle ap. J.-C., qui est le plus impressionnant site archéologique de l’île et qui fut un complexe thermal et cultuel de l’époque romaine.
  • Le site archéologique de Henchir El Ksiba, datant du IIe siècle ap. J.-C., qui est le plus mystérieux site archéologique de l’île et qui fut un sanctuaire dédié à la déesse Tanit.
  • Le site archéologique de Henchir El Kharrouba, datant du IIIe siècle ap. J.-C., qui est le plus riche site archéologique de l’île et qui fut un ensemble de villas et de mosaïques de l’époque romaine.
  • Le site archéologique de Henchir El Hamira, datant du IVe siècle ap. J.-C., qui est le plus récent site archéologique de l’île et qui fut un lieu de production d’huile d’olive de l’époque romaine.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces sites, vous pouvez consulter les liens suivants :

  • Carte de Ile de Djerba plan des 9 lieux à voir : Une carte touristique de Djerba, comprenant des informations sur sa géographie, ses principales villes et régions, les moyens de transport pour s’y rendre et s’y déplacer, ainsi que quelques lieux incontournables à visiter.
  • Djerba – UNESCO World Heritage Centre : Une page qui présente le bien en série inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, avec une description, des cartes, des documents, une galerie et des indicateurs.
  • Djerba enfin sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : Un article qui annonce l’inscription de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, avec des détails sur les critères et les enjeux de cette reconnaissance.

J’espère que cette liste vous a plu et vous a donné envie de découvrir le patrimoine exceptionnel de Djerba. 😊